DONNÉES DE SITUATION
Les données de situation sont, avec les objets découlant des bases légales, les fondations sur lesquelles l’aménagement repose. Grâce à ces informations, un parcellaire (cf. étape 4) pourra être établi en toute connaissance de cause.
Comme pour les périmètres définis à l’étape précédente des bases légales, les informations pertinentes sont à reporter dans un logiciel SIG afin d’en faciliter la synthèse.
Informations de propriété
Les limites de propriété représentent précisément le périmètre qui fera l’objet de l’aménagement.
Dans le cas d’une corporation ou de n’importe quelle gestion commune à plusieurs propriétaire, il est important de relever les limites entre ces propriétés à des fins de décomptes, statistiques ou autres clefs de répartitions.
Chaque propriétaire possède un ou plusieurs biens-fonds (parcelles). La mensuration officielle étant de compétence cantonale, l’obtention des limites de biens-fonds se fait auprès du service cantonal responsable. Certains cantons proposent ces données en libre téléchargement.
Le géoportail fédéral donne un aperçu des limites de propriété :
Stations forestières
Les différentes stations forestières aident à déterminer des caractéristiques importantes comme l’accroissement et le type de mélange. Ces points vont ensuite faire partie de la détermination de la rotation des coupes et des soins.
Une bonne connaissance des stations principales est donc nécessaire afin d’établir un parcellaire cohérent.
Malheureusement, tous les cantons ne disposent pas d’un relevé des stations forestières. Un relevé général des grands types de stations en présence sera dans ce cas nécessaire. Il s’agira avant tout d’identifier les limites notables caractérisant des stations très différentes.
Exemples :
- Une frênaie de fond de cuvette sera clairement délimitée des stations alentours par ses caractéristiques de croissance et de mélange.
- Les versants nord et sud présentent en général des stations notablement différentes en termes d’accroissement et de mélange.
L’application Tree-App donne un aperçu (non exhaustif) des cantons possédant des relevés de station :
Topographie
D’autre part, les objets linéaires artificiels sont aussi à considérer comme des limites selon les cas, notamment lorsqu’il s’agit d’obstacles à l’exploitation (ligne de chemin de fer, conduite en surface, etc.). À noter que certains objets comme les routes ou les lignes électriques auront parfois l’avantage d’être incluses dans une seule subdivision du parcellaire afin que les travaux forestiers s’effectuent de part et d’autre en une seule fois.
Desserte et moyens de vidange des bois
Un exemple : un massif desservi uniquement au câble-grue verra ses unités d’aménagement prendre la forme appropriée à ce moyen de débardage, les limites haut-bas étant calquées sur les zones d’ancrages amont et aval.
La desserte représente aussi des limites pouvant être utilisées comme périmètre des unités d’aménagement. Un relevé le plus exhaustif possible, et idéalement la mise en place d’un concept de desserte, sont d’une grande importance pour la planification ultérieure du parcellaire.
Les relevés de la desserte existante ainsi que la détermination générale des moyens de vidange des bois peuvent s’appuyer en partie sur les modèles numériques de terrain :
Au bout de ce deuxième chapitre ?
La prochaine étape est à portée de clic. Au programme : définition des régimes forestiers !